ENTRETIEN – Au bureau, « la lumière naturelle et une vue dégagée font baisser de 6 % l’absentéisme »
L’aménagement des bureaux connaît une importante remise en question. Au-delà des photos de start-up qui circulent sur la Toile, la Fabrique Spinoza, « le think-tank du bonheur citoyen », a mené une étude qualitative sur cette révolution. Objectif : appeler entreprises et décideurs à s’emparer du sujet. Le point avec Alexandre Jost, fondateur de la Fabrique Spinoza.
Imaginez Emma, l’employée de bureau type de 2040. Elle a le dos voûté (à cause d’une assise prolongée), des varices (dues à une mauvaise circulation sanguine), des yeux injectés de sang (du fait d’un travail intense sur les écrans). Mais aussi de l’eczéma dû au stress, le teint jaunâtre dû au manque de lumière naturelle… Ce portrait alarmant, présenté dans l’étude Le collègue du futur (menée par le fabricant d’accessoires de bureau Fellowes et publiée en octobre), est peut-être celui qui nous attend si les entreprises ne se saisissent pas sérieusement des questions d’aménagement des bureaux.
Pourtant, face aux révolutions en cours dans le monde du travail (essor du télétravail, du coworking, structures hiérarchiques moins pyramidales, entreprise libérée…), les locaux doivent s’adapter. Le bureau totalement fermé est révolu car il casse la collaboration. Inversement, le tout “open space” génère une forte insatisfaction.
Pour dessiner des espaces de travail optimaux, il faut donc mobiliser une multitude de disciplines qui vont au-delà de l’architecture et du design, comme le montre l’étude de la Fabrique Spinoza. Alexandre Jost, fondateur du think-tank, nous explique pourquoi
Après l’ère des bureaux individuels fermés puis de l’open space roi, assiste-t-on à un nouveau virage en matière d’aménagement de l’espace de travail ?
Alors que les espaces de travail...
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